morsures
création 2021-2024 seule en scène
Dates à venir cet automne :
Les dates passées
2024
2 février à l’habitat partagé du Moulin, St Lattier (38)
26 février à l’Angerie, Arles
28 février à l’Archipels, Marseille
29 février à la Ferme pédagogique du Roy d’Espagne, Marseille
1er mars au Théâtre du Vieux sage, Avignon
2 mars chez Lulu, Marseille
26 mars à La salière, Grenoble
4 mai au Le viel audon, Balazuc (07)
+ Tournée VIP co-organisée avec la Cie des eaux fortes :
6 mai, Café des Clameurs, Lyon, organisé en partenariat avec l’asso Pour la suite du monde
7 mai à à La Cale, Saint-Etienne
8 mai à Chilhac (43)
9 mai au Café Rosa, Lyon
2023
5 mai au Festival tends les toiles, Trescléoux (04)
21 juin au Château partagé, Dullin (73)
9 août aux Chalandières, Plateau de Millevaches (23)
8 septembre au Chapiteau de la Vrille, Ferme des Roussets, St jean en Royans (26)
24 octobre chez l’habitant, Combovin (26)
25 octobre à la Maison « feu follet », Sainte-Eulalie-en-Royans (26)
27 octobre aux 7 vents, Ucel (07)
28 octobre chez l’habitante, Saint-Laurent-du-Pape (07)
30 novembre à la médiathèque Simone de Beauvoir, Romans. Spectacle suivi d’un atelier « de quels récits avons-nous besoin ? » le 1er décembre
Alors j’ai pris sa métaphore au pied de la lettre et je me suis demandé comment faire une histoire panier ? Comment créer un contenant cousu main dans lequel transporter des matières hybrides ou minuscules, graines, enfants, chants, mini-mythes…. ? Et que faire des fictions-mamouths, ces récits qui nous écrabouillent ?
369BE c’est la rencontre entre le clown bouffon, le monde de la psychiatrie, et la tragédie par la pièce Bérénice de Racine. »369BE » ça travaille avec les tripes, les pores de la peau, l’animal…
« 369BE » c’est l’hypermédicalisation, la désubjectivation,…
« 369BE » c’est une quête d’identité, un amour, une femme, …
écriture et jeu : Brume
Dj set d’une nuit ou boom d’après-midi.
Tendance électro. Mixée à du hip-hop, dancehall, reggaetown, cumbia, pop…
Des sons rythmés, sensuels ou déstructurés, ça vibre dans les cœurs.
Artistes meufs et queer à l’honneur
… pour le plaisir de nos corps en furie !!
Note d’intention
De quelles matières sont faites les histoires qu’on raconte ? Comment tenir encore debout quand les croyances et les certitudes sont effondrées ? Quand l’art de la déconstruction jette le bébé avec l’eau du bain et qu’il ne reste qu’une flaque d’eau grise, indistincte ? Et faut-il seulement que ça tienne ?
En partant de ma propre histoire, de mes questions autour de la maternité, du corps, des histoires qui m’ont façonnées, de ce que peut le théâtre ainsi que d’autrices qui m’importent, je cherche à raconter une histoire qui exprime en elle-même les contradictions avec lesquelles nous devons vivre, la forme et le flux, la joie et la cruauté, la beauté et la défaite, la foi et l’absurde. Sans rien résoudre, en assumant le trouble, élément constitutif de notre époque.
Malgré toute la cruauté, toutes les pertes, malgré le chaos à venir, je veux encore croire à la beauté du monde.
Synopsis
A travers une mosaïque de voix, de corps, de récits, une femme seule en scène rassemble les matières hétérogènes qui la composent. Elle explore la puissance et les failles, ce qui tient et ce qui lâche, et la beauté des zones troubles. On y croise le chant des baleines à bosses, Titanic et les jeux de ficelles de Donna Haraway.
Le jeu clownesque, la danse et la poésie tissent ensemble une « histoire-panier » (Ursula Le Guin), la pop côtoie la prière, et la joie n’est jamais loin de l’absurde.
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Équipe
Conception, écriture et jeu : Pascale Guirimand
Mise en scène : Alain Bourderon
Accompagnement chorégraphique : Elia Dujardin, cie Lily Kamikaz; Iuri Martin-Cabétich
Échanges dramaturgiques : Léa Arson, cie Le Double des clefs
Regards et étapes de travail avec Géraldine Doat (Cie Les Fées rosses), Mathilde Bessin (Les eaux fortes), Mickaël Crampon (L’Involontaire), Jennyfer Muller.